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EN COULISSES

Si vous imaginez des loges exigües, sombres et poussiéreuses, à l'image des vieux théâtres de l'époque, vous n'y êtes pas du tout.

Conçues par Gérôme, les coulisses du Mirage se devaient élégantes et ordonnées. Ici, pas d'étalage de maquillage ou de photos sur les murs, les loges sont spacieuses et épurées.

Un parfum de laque flotte dans l'air, les pas des talons claquent sur le carrelage et le brouhaha des artistes se racontant leurs histoires animent ce grand espace plein de vie qui retrouve son calme une fois la représentation terminée.

Une chose est sûre, ce n'est pas la place qui manque pour les artistes qui évoluent dans ce long couloir de plus de 20 mètres ! Chacun des 12 artistes possède sa propre tablette pour se préparer et un box individuel où chaque costume est soigneusement rangé.

Les deux hommes de l’équipe, Romain et Gérôme, possèdent une loge individuelle à leur image ; style Victorien pour l’un, plus baroque pour l’autre.

Au-dessus des armoires des filles, on aperçoit les nombreux casques et perruques qui sont des éléments indispensables du music-hall. Avec les grandes structures en plumes, appelées « gabrielles », ils forment la parure complète de la danseuse de revue.

Les plumes quant à elles sont stockées en arrière scène, suspendues dans le vide ou bien rangées dans des box. Très fragiles et imposantes, il faut en prendre grand soin et les manier avec précaution.

Danser avec un casque, une gabrielle et des talons n’est pas une mince affaire ! Certaines parures pèsent près d’une dizaine de kilos et il faut apprendre à se mouvoir avec grâce pour donner au public un sentiment de légèreté. La descente d’escalier à elle seule représente un défi de taille que nos danseuses relèvent avec brio à chaque représentation.

Enfin, dans les grandes allées qui dessinent l’arrière scène, derrière d’immenses pans de murs sombres, on découvre les costumes des anciennes revues, soigneusement conservés. Une chose est sûre, dans un cabaret, il n’y a jamais trop de place. Les années passent, les costumes s’accumulent et il faut sans cesse redoubler d’ingéniosité pour stocker les nouveautés…

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